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Le Mali est un pays pauvre parmi les pauvres. Selon un rapport des Nations unies de 1991, classant cent soixante pays du monde en fonction de leur richesse économique, le Mali se trouve à la cent cinquante-sixième place. Pays enclavé, ne disposant que de faibles ressources minérales et d’un secteur manufacturier embryonnaire, doté d’une agriculture particulièrement sensible aux aléas climatiques, le Mali non seulement n’a pas réussi à amorcer un développement économique, mais a du mal à nourrir sa population. De plus, des politiques économiques aventureuses, aboutissant à une hypertrophie et à une paralysie du secteur public et de l’administration, ont aggravé ces difficultés.

Les cultures vivrières (mil, sorgho et, dans une moindre mesure, maïs) constituent la base de la nourriture de la population. Leur production est cependant irrégulière ; elle varie de 500 000 à 1 700 000 tonnes. En moyenne, une année sur quatre est catastrophique, bien que l’on assiste à un certain redressement depuis 1986 (1 664 000 t en 1990).

Le riz est cultivé dans la vallée du fleuve Niger, mais sa production est aléatoire, malgré quelques bonnes récoltes ces dernières années (303 000 t en 1990).

Les cultures industrielles ont des résultats variables. L’arachide, très sensible aux conditions climatiques, produit entre 26 000 tonnes les mauvaises années (1983) et 205 000 les bonnes années (1975). Mais il faut noter que sa commercialisation échappe largement aux circuits officiels. La production cotonnière, elle, croit régulièrement (96 500 t en 1982, 175 000 t en 1985, 286 000 t en 1988, 294 000 t en 1990). Le coton et les produits textiles sont ainsi devenus la principale ressource d’exportation (42,5 p. 100 de la valeur des exportations en 1990). Mais les fluctuations du prix du coton sur le marché mondial ainsi qu’un certain déclin de la demande marquent les limitent de ce succès.

 

 

 

 

 

 

L’élevage représente la deuxième ressource d’exportation, malgré l’importante contrebande dont il fait l’objet. Il est pratiqué sur toute l’étendue du territoire et constitue la principale activité économique dans les régions du Nord. Très durement touché par la sécheresse (en 1972, puis au cours des années 1982-1985), le cheptel semble cependant s’être reconstitué depuis la fin des années quatre-vingt, sans toutefois parvenir à dépasser vraiment le niveau de 1971 (5,012 millions de bovins en 1971, 4,826 millions en 1989, 11,4 millions d’ovins en 1971, 11,5 millions en 1989).La pêche est une activité économique traditionnelle au Mali, qui est traversé par un réseau fluvial dense. Mais, comme beaucoup de secteurs de l’économie malienne, elle est très dépendante des conditions climatiques. Une partie de cette pêche est exportée vers les pays voisins (sous forme de poisson séché surtout).

Les ressources minières ne permettent guère de compenser les difficultés de l’agriculture, de la pêche ou de l’élevage, bien que le sous-sol malien semble contenir des richesses non négligeables (fer, pétrole, uranium, notamment) mais difficilement exploitables à cause du manque d’infrastructure. En l’état actuel des choses, l’or est la principale production minière qui connaisse un développement significatif (les mines de Kalana en activité depuis 1984 ont produit 1 000 kg d’or en 1990).

Les ressources hydrauliques paraissent plus prometteuses. Le barrage de Selingué sur le Sankarani alimente Bamako en électricité ; celui de Manantoli sur le Bafing, lié aux projets de développement de la vallée du fleuve Sénégal, est appelé à favoriser l’autonomie énergétique du Mali et à donner une impulsion à l’agriculture irriguée.

Le secteur manufacturier est peu développé (6 p. 100 du P.I.B.), très lié à l’agriculture et à l’élevage (huileries, industries textiles, tanneries, notamment) et handicapé par de grandes difficultés de gestion. Mais, depuis 1989, dans le cadre d’un programme d’ajustement structurel, un plan de privatisation d’un certain nombre d’entreprises publiques a été mis au point.

Au regard de ces données, on comprendra que le bilan économique du pays ne soit guère brillant et que le revenu par tête d’habitant y soit l’un des plus faibles du monde (130 dollars en 1990).

Dans ces conditions, le Mali est fort dépendant de financements extérieurs : ceux-ci représentaient 51 p. 100 des financements totaux à l’époque de l’indépendance ; trente ans plus tard, ils frôlent les 90 p. 100. La France est, de loin, le plus gros pourvoyeur d’aide bilatérale. La dette extérieure, qui était de 1,41 milliard de dollars en 1981, s’élevait à 2,43 milliards en 1990.

 
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