Climat
On passe progressivement des pluies de quelques semaines dans le Sahel, à 3 ou 4 mois dans le sud. La saison des pluies violentes a lieu normalement entre juillet et septembre. Il pleut un, deux, trois jours et ça s’arrête ; pendant cette saison des pluies, dite « hivernage », les déplacements sont souvent difficiles. Le reste de l ‘année, le temps est sec. Après avoir régressé au début des années 1990, la pluie est revenue, mais elle est toujours attendu avec anxiété. Cela dit, la situation est différente à Tombouctou ( 175 mm annuels), à Mopti (700mm), à Bamako (900mm) ou à Sikasso ( 1500 mm ). Sikasso est toujours si bien arrosé qu’on y fait deux récoltes par an.
Il fait entre 30°C (juillet, août, décembre et janvier) et 40°C (mars, avril, mai) au plus chaud de la journée (et autour de 50°C à Tombouctou) ; les températures nocturnes font la différence : environ 25°C pendant l’année y compris l’hivernage, sauf de novembre à février (de 15 à 20°C ). La même chose à Gao ou à Tombouctou, avec des contrastes plus nets la nuit (ça descend à 13°C en janvier), et avril-mai pas très recommandables (au-dessus de 40°C ).
Les meilleurs moments pour visiter le pays sont le mois de novembre, avant qu'il ne fasse trop chaud en mars et après la saison humide. Pour descendre le Niger, novembre est un bon mois car il y a suffisamment d'eau dans le fleuve pour que les bateaux de passagers puissent circuler. En décembre et janvier, le niveau de l'eau reste aléatoire. En somme, n'importe quelle période d'octobre à février s'avère possible, mais il faut éviter à tout prix la saison chaude, de mars à mai.
Les évènements
La manifestation la plus fascinante du calendrier malien reste la traversée des troupeaux à Diarafabé. Tous les ans, en décembre, selon une tradition vieille de 160 ans, la ville se prépare à l'afflux des troupeaux en transhumance qui se rejoignent sur la rive gauche du fleuve.
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